Il fallait un furieux esprit d’indépendance pour survivre au Grand Bleu de Luc Besson sans répondre aux sirènes faciles. Jean-Marc Barr l’a fait, préférant Lars von Trier à Hollywood, faisant œuvre de pionnier dès l’arrivée des premières caméras numériques pour signer ses propres films sans la moindre concession, et construisant, sans fausse pudeur, une œuvre centrée sur le corps, le désir, l’érotisme, contre la pudibonderie et l’hypocrysie.