Sections 2024

Présentation

Vertige : le 11 août dernier, le hip-hop a fêté ses 50 ans ! C’est en effet durant le torride été 1973 que le hip-hop a vu (officiellement) le jour. C’était dans le quartier du Bronx, au cours d’une fête sauvage organisée par le légendaire DJ Kool Herc. Porté par la culture hip-hop, le rap a connu son avènement vers le milieu des années 80 avant de se muer en phénomène populaire au début de la décennie suivante. Un phénomène auquel le 7^e art n’est pas resté insensible et qui continue, comme l’atteste la proposition du FIFF, d’inspirer les cinéastes de tous horizons, qui entretiennent la flamme et le flow.

Présentation

Pour la quatrième année consécutive, le FIFF est l’unique festival qui propose à son public de choisir les films d’une section. 50 classiques du cinéma hip-hop ont donc été soumis cette fois. Ils ont généré 865 votes. 4,59 % d’entre eux sont allés à Ghost Dog: The Way of the Samurai de Jim Jarmusch, 4,62 % à Do the Right Thing de Spike Lee, 5,43 % à Scarface de Brian De Palma, 5,55 % à 8 Mile de Curtis Hanson et, loin devant, 7,86 % à La Haine de Mathieu Kassovitz. De quoi compléter en beauté la sélection hip-hop de Cinéma de genre (I). Merci à vous, la plus grande commission artistique au monde.

Présentation

Découvertes en famille est la section qui permet à tous les enfants et à leurs parents de voyager ensemble dans des cinématographies du monde entier et rarement accessibles sur grand écran le reste de l’année. Selon les âges recommandés, toute la famille pourra vivre des aventures indonésiennes, brésiliennes ou encore hongroises. Des histoires d’aventures et d’amitiés à partager sans retenue. Les plus jeunes profiteront avec bonheur d’un programme d’animation sans dialogue conçu spécialement pour prendre de la hauteur : La Petite Fabrique de nuages.

Présentation

Après le 16 septembre 2022, date de la mort de Mahsa Amini, un élan d’émancipation s’est levé en Iran, mais les tourments du monde, d’Ukraine au Proche-Orient, le privent à présent d’attention et de soutien. Le Festival tenait à lui en redonner un peu, à sa modeste mesure. Et grâce à l’une de ses personnalités les plus admirables : la comédienne Golshifteh Farahani. Exilée depuis 2008 et menant une
carrière exemplaire, elle a accepté de s’emparer de la section Diaspora. Pour cette carte blanche très intime, elle a choisi des films iraniens qu’elle décrit comme « extraordinaires et malades ».

Présentation

La Macédoine du Nord est un bouillon d’influences culturelles, de différentes ethnies et religions. Ce panorama offre un regard sans concession sur un pays qui a souffert d’occupations et de guerres. Et sur un monde à l’identité fragmentée et fracturée qui, marqué de conservatisme et de traditionalisme, peine à se concilier et avancer. Il offre également un regard humain sur des individus qui aiment vivre, rire et ironiser, et sur une cinématographie décidément sensible et intelligente. C’est, en somme, une fenêtre sur un pays, pour reprendre le mythe « de miel et de sang », un pays bal-kan.

En collaboration avec

Présentation

Il est devenu cinéaste en 1988, en bricolant un clip pour son groupe Oui Oui. Et il s’est retrouvé à illustrer des chansons de Björk, des Rolling Stones, de Daft Punk ou de Radiohead. Il s’est lancé dans le cinéma et, dès son deuxième film, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, il a décroché un Oscar. Et tandis qu’il prépare à Los Angeles un projet fou – une comédie musicale écrite et produite par Pharrell Williams qui lui a donné carte blanche –, Michel Gondry a choisi de dire oui à une autre carte blanche : celle du FIFF ! Une carte blanche qui lui ressemble, pleine d’humour et d’esprit enfantin.